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Une vie sans fin : roman / Frédéric Beigbeder
Livre
Edité par Bernard Grasset. Paris - 2017
L'éternel jeune homme de Un roman français a franchi le cap du demi-siècle. Le voilà obsédé par la mort depuis qu'il a refait sa vie avec une jeune femme et qu’il a solennellement promis à sa toute jeune fille qu'il ne disparaitraît jamais. Le narrateur se lance donc dans une course contre la montre frénétique pour tester le premier les protocoles d'immortalité... Ce roman d’amour raconte une enquête « gonzo » qui inaugure un genre nouveau : la science-non-fiction. Tout dans ce livre semble fantastique au point de rappeler Dracula, Frankenstein, l'île du Docteur Moreau ou Dr Jekyll and Mr Hyde, or tout y est scientifiquement avéré. Le héros rencontre les plus grands chercheurs en longévité humaine (les professeurs Buganim, Antonarakis, Choulika, Alexandre, Saldmann, Church) en Israël, en Suisse, en Autriche, en France et aux Etats-Unis. Il fait le tour des recherches de pointe légales ou illégales (rajeunissement des cellules, rétrécissement des télomères, injection de cellules souches, oxygénation du sang, crisperisation de l'ADN, impressions d'organes en 3D, greffe d'organe de porc humanisé, implants d'intelligence artificielle, fusion homme-robot par stockage numérique sur l'ADN) destinées à conduire à brève échéance (2030?) au remplacement d'homo sapiens par une nouvelle espèce, la post-humanité... Les guerres pour le pétrole ou le réchauffement climatique ne sont qu'un avant-goût des futures guerres du sang entre les vieux riches et les jeunes pauvres, puis entre les immortels et les mortels. Car si l'on vit deux ou trois cents ans, il faudra faire de la place sur la planète: qui aura le droit de rester vivant ?
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Avis
Avis des professionnels
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Dispensable...
La quête mégalomaniaque d'une pseudo-star imbue d'elle-même, bien trop brillante pour mourir ! Un style clinquant où le "name dropping" branché fait sa loi. Un roman profondément ancré dans l'air du temps, qui aura vite un parfum suranné, qui fait l'éloge de la superficialité et de l'instinctivité humaine tout en affichant un certain mépris pour les êtres humains lambda (qui eux méritent bien de mourir, puisque totalement inintéressants). Si vous souhaitez prendre de la hauteur, passez votre chemin.
CB - Le 27 mars 2018 à 17:16